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Passerelle métallique extérieure

Descriptif du projet :

Cette passerelle métallique, soumise aux vents et à la pluie, avait été structurée pour être antidérapante.

Mais après quelques semaines d’utilisation, plusieurs employés ont glissé et sont tombés. La direction n’a pas compris, elle pensait avoir fait le bon choix en utilisant ce type de tôle qui réduit la surface de contact entre le métal et la semelle, limitant ainsi l’aquaplaning.

Objectif et impératifs :

L’objectif est de rendre cet escalier et ces paliers totalement antidérapants.

Les techniciens qui empruntent ce passage sont équipés de chaussures de sécurité à semelles renforcées.

Ces semelles solides résistent au percement, elles sont donc dures.

La solution choisie doit également résister à ces contraintes.

En d’autres termes, la surface de contact entre le métal et vos pieds a été réduite, car les pièces métalliques ont déjà une forme structurée qui vous empêche de glisser dessus ;

Ce manque de flexibilité augmente le risque de glissades !

Solutions et résultats obtenus :

Pour répondre aux besoins de nos clients, nous avons pulvérisé du SWISS-GriP+ GSAS sur les marches et les paliers.

Il était nécessaire de choisir une période où les conditions météorologiques étaient optimales pour la pulvérisation afin qu’elle soit efficace.

Le revêtement antidérapant SWISS-GriP+ GSAS répond maintenant aux attentes de la direction pour cette installation, ce qui est formidable !

Dans les futures installations avec des escaliers à marches non structurées (par opposition aux sols ordinaires), il y aura une surface d’adhérence plus consistante afin d’offrir une meilleure adhésion aux personnes qui utilisent cet escalier.

[modula id="799"]
Glissance pieds chaussés
PC20 (DIN 51130) = Classe R11
Angle d'inclinaison ≥ 20°
Adhérence normale

Le revêtement SWISS GRIP beaucoup plus résistant que nombre de carreaux antidérapants :

Il n’existe pas en Europe de test permettant d’estimer l’espérance de vie d’une surface d’un revêtement antidérapant soumis au passage intensif de piétons.   Les tests européens permettent uniquement d’estimer la résistance à l’usure causée par les brosses d’une auto laveuse. Ces tests sont sans incidence sur l’antidérapant SWISS-GRIP.

Nous avons donc recherché une méthode accélérée permettant de constater l’usure d’un revêtement au cours du temps dans une situation proche du réel. Le réel serait un passage intensif de piétons.

Nous avons trouvé, à Melbourne en Australie, un centre de test qui opère de la manière suivante. Un échantillon type carrelage antidérapant de 50 x 50 cm est installé au pendule*. Puis une semelle chaussée d’un ScotchBrite 3M vert d’un poids d’un kilo passe 200 fois sur le carreau antidérapant puis on refait le test du pendule afin de vérifier si l’efficacité du carreau antidérapant s’est dégradée ou pas. On effectue, ensuite successivement ce même test par plusieurs tranches : 500, 1000, 2000 et 5000 passages du ScotchBrite 3m vert. Le test au pendule est effectué après chacune des tranches. Le ScotchBrite 3M vert est remplacé dès qu’il est usé.

Alors ce test, ne correspond pas non plus à la réalité, puisque l’usure due à l’abrasion n’est pas celle causée par des piétons, qui ne font que dérouler la semelle de leur chaussure lors de leur passage, mais à notre avis, il en dit long sur la résistance à l’usure d’une surface. En effet la contrainte subie par le carrelage antidérapant au passage du ScotchBrite 3m vert, est, à notre avis, supérieure, à celle du passage des piétons, parce que  le passage du ScotchBrite 3M vert fait subir au carrelage antidérapant une véritable contrainte par abrasion.

Les résultats sont surprenants. Ainsi 8 carrelages antidérapants sur 10 (acheté dans le commerce) n’ont pas résisté à plus de 500 passages du ScotchBrite 3M vert. L’échantillon SWISS-GRIP lui est passé de R11 à R10 après 500 passages et n’a plus bougé jusqu’au cinq millième passage.

Les sols sont souvent glissants par la présence d’eau. Mais, dans l’industrie, les cuisines industrielles ou de restaurants, les sols sont souvent glissants par la présence de corps gras. Le centre de test a donc également effectué ces mêmes test en remplaçant l’eau par de l’huile  et en équipant le sujet de chaussures de sécurité, dont les semelles sont plus dures et infligent donc plus de contraintes à la surface test.

Ce centre de certification essaie de créer une nouvelle norme qui permettrait au client se savoir, dès le départ, si le carrelage antidérapant qu’ils désire acheter durera dans le temps, avec une norme de qualité type A, B, C D en fonction de sa durabilité.

* Le pendule est le test européen qui permet de définir la résistance au dérapage d’une surface. On installe un être humain dans un harnais, puis on incline progressivement la surface sur laquelle il se tient en station debout. Lorsque la personne chute dans son harnais, on enregistre l’angle d’inclinaison. On attribue ensuite un coefficient à cet angle. Ce test est effectué à sec puis mouillé.
Ce test est effectué pieds nus ou pieds chaussés en fonction de la norme que l’on désire obtenir.
La norme DIN 51130 est définie par la lettre R suivi d’un chiffre. Plus le chiffre est grand, meilleure est la résistance dérapage. R8, R9, R10, R11 etc… Cette norme est utilisée pour les secteurs où l’on circule pieds chaussés.
La norme DIN 51097 est définie par sa classe. Vous trouverez ainsi la classe C, B ou A. C offrant la meilleure résistance au dérapage et A la moins bonne. Cette norme est utilisée pour les secteurs où l’on circule pieds nus.
Un tableau d’équivalence entre les normes françaises (encore différentes) et les normes européennes a été créé afin de correspondre au normes françaises.